Accompagné de la nuit, je ne désire
Trouver à travers mes rimes fatiguées
Qu’un extrait, une louche, un zeste, un filet
D’eau pure provenant des mers déchaînées
Où voguent perdus nos esprits embrumés.
Certaine est pourtant l’avancée de Morphée.
La guerre est écrite, il me faut me coucher.
Et laisser mes lettres partir en fumée
A mesure qu’autour de moi, tout s’embrouille.
Et que je quitte pour un instant, bredouille
Le monde réveillé où dans sa folie
On veut s’élucider en étant au lit
De la rivière d’hier qui mène à demain.
Dans la noosphère des rêves quotidiens.
Magnifique poème.
J’apprécie toujours autant les lire et je suis content que tu les partages sur ton blog !
Merci beaucoup ! 🙂